« Bas les pattes, Franz ! »

Comme beaucoup de Valaisans, j’ai craint que Franz Weber ne veuille détruire le bâti existant. Et que je ne pourrais plus courir sur les Bas de Anzère ou sur les Hauts d’Arbaz, dans un lieu magique. Et puis j’ai appris que le bâti ne serait probablement pas touché par l’ordonnance de Franz. Mais j’étais prêt à renoncer à folâtrer dans les hautes herbes de l’été ou parmi les bottes de foins de l’automne. Et aussi prêt à envisager de rénover la chose pour y inviter mes amis et ceux qui veulent l’être.

Franz, dit-on sur les Hauts de Veysonnaz et de Nendaz, a fait du mal au Valais. Mais Weber, lorsqu’il combattait les FA 18 dans les zones touristiques plaisait aux Valaisans du tourisme. Et si tout cela, les bousculades entre voisins et les cris de colère des promoteurs n’étaient pas un peu notre fait ? Et si nous avions participé à travers nos élus communaux à cette débandade dans l’aménagement du territoire ? Et si nous devions simplement, entre nous mais en ne fuyant pas les paroles des Verts, ni celles de ceux de la Gauche ou celles favorables à un autre tourisme intelligent et moins cimenté, envisager une autre forme de développement. Un développement plus urbain, une approche plus « glocale » (globale-locale) des opportunités que nous devrions développer ensemble, entre gens des villes et gens des montagnes.

Et si, comme le suggérait François Dayer lors du débat sur Canal 9 le 9 septembre (diffusion dès demain soir), les villes, ensemble, celles du Bas et celles du Haut, avec celles du Centre, prenaient vraiment le leadership du canton pour emmener le Valais vers une autre route, celle que nous initierions pour nos enfants ?

 

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