Archives mensuelles : août 2012

Aéroport de Sion : la solution radicale

A l’Aula de la Planta, ce 30 août, eut lieu le premier débat « inter-partis » sous la baguette de Vincent Fragnière.

Je veux ici pointer deux interrogations auxquelles j’ai voulu rendre attentif le Parti présidentiel sur la question épineuse de l’aéroport de Sion.

La première porte sur un constat de fait que n’a pas pu lever Philippe Varone et que les candidats se gardent d’aborder de trop près. Tout le monde sait que la large majorité de la population sédunoise, dont tous mes proches et ma famille politique, considère comme de plus en plus intolérables les nuisances sonores liées à la présence de jets militaires. Mais, dans le même temps, aucun ne soutient être en mesure de convaincre l ‘armée d’aller voler ailleurs. Et personne ne veut tirer les conséquences de la possibilité de la présence inoxydable du militaire aérien à la base de Sion. Ce serait avouer à la population que le bruit est excessif, mais qu’on ne peut rien y faire. Ou si peu.

Le second point d’achoppement est de cohérence. Le PLR au plan national a toujours privilégié les dépenses militaires, donc l’achat de jets militaires. Où est la cohérence globale ? Moins il y aura d’avions militaires, moins il y aura de bruit; plus il y aura d’avions, plus les décollages seront nombreux à Sion et ailleurs.

La Confédération elle-même n’aime pas la logique. Elle interdit au Valais de construire en montagne et elle interdit à Sion de se développer au sud de la ville en raison des normes phoniques, alors même qu’elle privilégie les vols militaires dans cette cuvette qu’est le Valais central.

Dans ce magma improbable d’incompréhension générale, la voie socialiste, celle de La Gauche, Verts y compris (personnellement je n’ai toujours pas compris cet éloignement électoral), incluant un budget militaire moins agressif, est la plus cohérente.

Alors que faire ?

Si l’aéroport est un enjeu majeur d’un développement harmonieux de Sion, et qui donc voudrait le contester, le bon chemin est de voter massivement l’Alliance de Gauche : le PLR de Sion aura bien plus de peine â convaincre ses ministres fédéraux que le Parti socialiste à obtenir l’adhésion sur le plan fédéral des siens.

La solution radicale est l’exclusion des vols de jets militaires; à l’exclusion du représentant de l’UDC, tous les partis suivent le raisonnement. Mais la voie radicale pour atteindre cet objectif est de gauche, non de droite, dont le discours national d’extrême militaire est largement à l’opposé du discours privé de ses soutiens partisans locaux.

Et c’est ainsi que l’on pourra, même au début d’un après-midi du mois de juin, assister à La Matze â un concert de musique classique sans mettre des « pamirs » …

Sion, c’est donc ici et maintenant.

« Clovis serait fier de lui … »

Depuis le jour où le Parti socialiste m’a accepté comme membre et candidat aux élections communales du 14 octobre 2012, il n’est pas un jour où je ne suis abordé sur la compatibilité de la chose avec le nom de mon père.

Hier encore, au Tribunal de District de Monthey, un entrepreneur, compétent et avisé, me disait : « Clovis doit se retourner dans sa tombe ! ».

Le drôle de la chose à mes yeux est tout d’abord que ces personnes, très souvent amicales, veulent ignorer que je suis son fils. Si un père peut avoir des secrets pour les siens, ses enfants ont tout de même pu savoir un peu ce qu’il a réellement été. Ce qu’il a pensé et dit à certains instants de sa vie. Ce qu’il a jugé utile de faire ou de ne pas faire. De taire ou de ne pas taire. Un père peut aussi avoir dit à son aîné des choses que les autres ne peuvent pas même deviner. Et un père, même absent par le fait de la politique, peut avoir forger les convictions de ses enfants.

Et certains se souviennent pour moi : tel, un exemple parmi d’autres, Martial Aymon, longtemps Président d’Ayent, qui m’a dit : « Ce choix ne me surprend pas le moins du monde. Ton père  n’a jamais eu le moindre problème avec les socialistes, avec qui il collaborait souvent. Ses ennuis dans la politique furent le fait des conservateurs de la droite de la droite du PDC ».

Un client, ami des livres et des brocantes, des vieux papiers et d’autres bricoles, est venu à la fin juin me dire : « Vous savez, j’ai un papier qui démontre que votre grand-père Edouard a été fondateur à Ayent du Parti Chrétien Social ».

Je n’ai pas besoin de tous ces signes d’amitié et de camaraderie : un mot de ma soeur m’a suffi : « Tu sais, je suis fier de toi ». Elle pensait peut-être à sa fille, atteinte de trisomie, dont elle sait, par expérience, que les droits vont être défendus bien davantage par la gauche que par la droite. Elle pensait peut-être aussi à notre frère cadet, Grégoire, qui a dû bénéficier, dès sa naissance, du soutien de l’Assurance-Invalidité.

Et si mon frère médecin vit au sein d’un cabinet médical,  bien mâtiné de PLR, - « mais bon Dieu que vas-tu faire dans cette galère ? » -, il a certainement pensé à toutes ces soirées que nous aurions aimé passé avec notre père sans le voir.

Clovis Riand ne se serait pas retourné dans sa tombe, ou alors en souriant. Je crois qu’il serait fier de moi, fier de me voir lutter pour mes convictions.

Sion, c’est ici et maintenant

 

Post Scriptum : Un cousin me lisant m’a répondu ainsi : « T’es malade, t’aurait-il dit ??? La politique que nous vivons  est trop souvent tellement  indigeste que les aigreurs  laissent toujours  quelques traces. ….Idéalistes sont ceux qui se lancent,  inconscients ceux qui persistent et  inconséquents ceux qui réussissent…. Et pourtant, je te dis courage mon vieux, ce sera une expérience unique »-

 

« To be or not to be »

Une petite pensée pour Pelure.

Je me suis rendu à la Gare : pas d’Express.

Je me suis rendu au kiosque de la Planta : pas d’Express.

J’ai aboyé et on m’a servi un expresso.

Mon Maître m’a abandonné toute la journée : sans Express.

Et puis, finalement, je me demande pourquoi on me demande de dire finalement, finalement le journaliste de BSRNews m’a ramené à la maison : des pelures m’attendaient. J’étais éreinté; elles m’ont fait aboyer de joie.

 

« Ce n’est pas moi »

J’ai – légèrement, oh si légèrement - titillé le PLR sur la question de l’aéroport. Et Thierry Schmid, d’obédience radicale, m’a répondu.

Je répliquerai simplement sur deux points.

Je ne suis pas puritain. « Ce n’est pas moi ». Je ne suis en effet ni presbytérien rigoriste, ni affecté d’une pureté morale scrupuleuse. Thierry Schmid n’a probablement pas eu assez l’occasion de lire L’1dex, site à la recherche d’un Valais critique et libertaire. Et si je devais personnellement donner un antonyme à « puritain » ce serait sans doute « libertaire ».

Je ne suis de même pas doctrinaire. Cet adjectif renvoie à l’évidence à une doctrine. Tout au plus puis-je revendiquer une volonté de critique et de liberté sur les sujets que j’essaie de comprendre.

Sur la question de l’aéroport, j’ai simplement pointé un élément dont on ne peut faire l’impasse à moins de refuser de penser : a-t-on la volonté ferme de pousser hors de Sion les militaires des jets qui font tant de bruit ? Si oui, ne doit-on pas être cohérent du début de la chaîne jusqu’à son dernier élément ?

Que le lecteur scrupuleux veuille bien relire mon article « Aéroport de Sion : la solution radicale ».

 

« Je ne suis pas adroite, non, non … Je suis gauche, gauche, gauche !!! »

En Valais, à Sion, le PDC, à travers un appareil souvent écrasant, a écrasé les autres opinions. Mais « times are changing », dit-on.

Loup a fait tomber des lettres inscrites sur le sol. Cette chienne n’est pas adroite. Comme moi finalement.

Cette maladresse que l’on me prête m’a donc conduit, à travers ma profession souvent, à compenser la perte du « C » d’antan du parti majoritaire en un « C » de coeur, celui de l’attention portée aux moins favorisés, aux sans-voix, aux sans-abri, à ceux que l’on ne veut souvent pas entendre, à ceux que l’on ne veut pas voir.

Cette maladresse que l’on me prête a sa source dans ma profession. Et les justiciables, souvent lésés par la vie, que j’ai pu rencontrer furent aussi un jour PDC, ou amis de ce parti, ou croyant l’être.

Le Parti (« P »), dans ma conception de la vie de la cité, ne doit pas être le clan des nantis. Le Démocrate (« D ») ne doit pas être celui qui a raison avec quelques-uns. Et le Chrétien (« C ») ne doit pas oublier le païen abandonné par le destin.

Je le sais : mon argumentation n’est pas adroite, elle est … gauche, gauche, gauche !!!

 

« Sans gueule de bois, on ne comprend pas la langue de bois »

Un caillou n’est pas un élément scilpté dans la pierre : pour avoir choisi de ne pas dire les faits réels, pour n’avoir pas voulu reconnaître une photographie du marbre dérobé, pour avoir voulu transformer un acte intentionnel délibéré en une petite négligence de touriste, le commandant de la police cantonal et candidat au Conseil d’Etat se trouve en sérieuse difficulté.

Mais pourquoi ? Et cette chose est-elle de nature à faire penser l’homme politique ?

Christian Varone eût-il été simplement commandant sans être candidat aurait-il affiché une autre position ? En d’autres termes : le fait d’être sur la route de la candidature lui a-t-il fait commettre ces mensonges caractérisés ?

Et sa position de candidat a-t-elle contribué à accroître l’intérêt pour certains de réduire ce rayonnement excessif qui l’entourait à la suite du drame de Sierre ?

Ces questions ont toutes pour moi du lien avec celle de la langue de bois dont si souvent s’affuble le politique.

Dire les choses simplifie la donne : un caillou n’est pas une pierre; un touriste peut faire une ânerie; un commandant de police nécessite des qualités différentes de celles d’un Conseiller d’Etat; la langue de bois ne crée ni sympathie, ni clarté dans le débat public; le silence est parfois signe d’irresponsabilité. Et prendre le citoyen pour un âne n’est pas digne de la fonction de Conseiller d’Etat (Sion, le 30 août 2012)

Le chien est-il vraiment le meilleur ami de l’homme ?

La problématique de la LVPA n’est pas sans intérêt pour la Commune de Sion :

–       La LVPA existe depuis plus de 50 ans

–       La LVPA compte plus de 2500 membres-cotisants (20 à 30 fr. par an)

–       La LVPA accueille en permanence 50 chiens et 120 chats

–       Le budget annuel de la LVPA est de près 450’000 francs

–       Les recettes sont insuffisantes. Chaque année, la LVPA doit financer une perte oscillant en moyenne entre 50’000 et 100’000 francs

–       La LVPA est reconnue d’utilité publique

–      La LVPA accueille tous les animaux qui lui sont amenés, tant par la police que par les privés

S’agissant de la ville de Sion, il ne faut pas oublier les points suivants :

1)     le règlement communal de Sion, sous le chapitre « police des habitants », met en évidence à l’article 45 l’existence d’une fourrière. Celle-ci n’existe pas. Elle est assumée par la LVPA.

2)     depuis 2012, le produit de la vente des médailles de chiens est destiné uniquement aux communes. Dans son message du 27 mars 2002 accompagnant le projet de la Loi d’application de la loi fédérale sur la protection des animaux, Le Conseil d’Etat valaisan a clairement mis en évidence « l’affectation ciblée des recettes provenant de la perception de l’impôt sur les chiens ». Les montants perçus par l’impôt sur les chiens doivent servir en partie aux intérêts des assujettis. Le canton et les communes DOIVENT participer aux efforts des refuges. La ville de Sion encaisse des montants considérables au titre de l’impôt en relation avec la détention des chiens. Un pourcentage raisonnable de cet impôt doit être reversé aux refuges reconnus d’utilité publique et acceptant les animaux amenés par la police et les privés

La ville de Sion doit contribuer aux charges du refuge de la LVPA d’Ardon. Sa contribution actuelle, 3’000 francs par année, est manifestement insuffisante.

La décision de la ville de Sion devra également être motivée par le fait que la LVPA salarie près d’une dizaine de personnes par année. Elle forme, en plus, des apprentis. Il s’agit parfois de jeunes qui, à défaut de l’obtention de ce certificat, auraient de la peine à s’intégrer professionnellement dans d’autres structures.

Loup sera « mon ambassadeur » auprès du Conseil communal de Sion, afin que la ville décide, une fois pour toute, d’une allocation annuelle raisonnable.

« Je suis un animal politique. En campagne. »

J’exerce le métier d’avocat depuis près de 20 ans. La justice et le droit, qui trop souvent ne concordent pas, sont éminemment politiques. Les décisions des autorités administratives et judiciaires sont indéniablement inscrites dans le champ de la cité. Les sensibilités des « décideurs » peuvent être la seule cause d’un prononcé, favorable ou contraire aux intérêts d’un citoyen justiciable.

En droit pénal, en droit civil, en droit public, le jugement, que l’on voudrait toujours et exclusivement fondé sur la loi, peut être mâtiné d’une sensibilité de droite, de gauche, financière, sociale, lié à une personne autoritaire ou de tendance plus participative.

Le métier d’avocat, exercé pendant de si nombreuses années, forme à la politique au sens large. Plus encore que mon héritage familial et paternel, le métier d’avocat m’a conduit sur la route qui est la mienne. En côtoyant des riches, des pauvres, des étrangers, des gens d’ici, des gens d’ailleurs, des criminels, des innocents, des financiers de haut vol et des chômeurs ou des rentiers, en tentant de comprendre les motivations des uns et des autres, un avocat peut dire, après tant d’années, qu’il connaît un peu les joies et les souffrances qui nous animent tous.

L’impensé de la culture

Gabriel Bender et Isabelle Moroni ont signé en 2011 un ouvrage de références croisées sur les politiques culturelles en Valais. Le tracé historique choisi par les deux auteurs a été notamment celui du passage du principe de la subsidiarité à celui d’une vraie gouvernance. La subsidiarité, c’est le principe du renvoi de la responsabilité de l’action aux communes et aux privés. La gouvernance, c’est le choix d’un certain pilotage institutionnel de la culture.

Un chapitre spécifique du livre est réservé à la capitale du Valais, « Sion : portraits tirés ». Isabelle Moroni y relève d’emblée un paradoxe : au regard extérieur, Sion prévaut par sa richesse patrimoniale, deux châteaux marquant de leur empreinte la cité; mais la culture demeure le parent pauvre des actions politiques de la commune. Selon l’auteur, les pouvoirs locaux sont marqués par une certaine résistance à l’apprentissage : « malgré l’appel répété des experts, la construction d’une infrastructure culturelle, à la mesure d’une capitale régionale, n’a toujours pas été lancée ». Et puis, selon les statistiques à disposition, la commune de Sion dépense 100 fr. par habitant pour la culture (dépense moyenne pour les villes suisses = 145 fr.; dépense pour la ville de Monthey = 177 fr.).

Les questions nécessaires liées au champ de la culture en Ville de Sion soulevées par les auteurs peuvent être résumées ainsi :

  • la construction d’une salle de spectacle, puis les modalités d’exploitation de ce lieu de culture
  • la capacité des autorités à pouvoir maîtriser une vraie dialectique entre changement et inertie
  • l’importance dans le budget annuel des subventions communales octroyées au Festival International de Musique Sion Valais
  • la réalité des compétences octroyées à la Commission municipale chargée de la culture
  • le contenu futur des liens entre la Ville de Sion et les nouveaux espaces retrouvés de la culture sédunoise

Les moyens annuels mis à disposition de la culture en Ville de Sion et les investissements choisis imposeront des réponses différenciées aux questions soulevées. Oser prendre le chemin d’un accroissement substantiel du budget de la culture est-il vraiment un risque inconsidéré comme veulent le souligner les frileux, les indécis ou les inertes ? En ces temps maussades, on peut avoir comme but d’organiser la vie culturelle dans la cité sédunoise avec le souci de savoir pourquoi « le chef-lieu sédunois s’interdit encore de prendre les rênes d’une politique culturelle régionale et de jouer, même modestement, son rôle de capitale du Valais ».

L’un des enjeux possibles du choix des prochains conseillers municipaux peut être celui de l’inclination des personnes à saisir la culture comme un secteur légitime d’intervention publique ou à préférer le choix de l’inertie conservatrice et libérale.

 

Gabriel Bender/Isabelle Moroni, Politiques culturelles en Valais, Histoire, acteurs, enjeux, Editions [réalités sociales], 2011, 207 p.

Lettre aux électrices et électeurs de Sion

Chère Electrice, Cher Electeur,

Originaire d’Ayent, natif de Sion, depuis toujours habitant de cette ville, fils d’un homme qui a servi la politique de son canton tant sur le plan communal (président d’Ayent) que cantonal (député puis président du Grand Conseil), père de sept enfants, engagé durant de nombreuses années au sein de la cité, dans la vie associative et publique (Président de l’Association Valaisanne des Greffiers, Président de Sion Basket, Président de IMC Valais, Président du FC Sion), intéressé par la vie politique, j’ai décidé de me présenter lors des prochaines élections en qualité de candidat au Conseil municipal sur la liste n° 1 de l’Alliance de Gauche.

En effet, mon engagement professionnel d’avocat, tel que je le perçois, tel que je le vis,  s’inscrit depuis le premier jour dans le sens d’une plus grande justice sociale, et par conséquent dans le souci constant de la défense des moins favorisés.

C’est dans cet objectif notamment que, le 1er mai 2011, le blog L’1dex (www.1dex.ch) a été fondé sous mon impulsion, offrant ainsi  à la critique et à la réflexion des voix et une voie nouvelles, dans lesquelles ont pu s’exprimer mes idéaux dans divers domaines, tels que la justice, la santé, les finances publiques, le sport, l’éducation, les droits de la femme, la culture, etc. .

Mon parcours académique (avocat, notaire, licencié en sciences économiques et commerciales), mon expérience professionnelle et associative me laissent espérer que je pourrai  participer, dans le souci des priorités définies par l’Alliance de Gauche, à faire de Sion, ici et maintenant, un lieu où seront toujours favorisés le lien social et le bien-vivre ensemble.

Je m’engage, durant cette législature,  à être à votre écoute et à tenter de résoudre, avec votre aide, les difficultés auxquelles nous sommes nécessairement les uns et les autres confrontés.

Je m’engage, durant cette législature, à améliorer ce qui peut l’être, et donc à  chercher encore de nouvelles voies. J’attends vos propositions concrètes à ce sujet : votre opinion m’intéresse, vos idées sont les bienvenues (www.riand.ch).

J’aimerai pouvoir compter sur votre soutien et celui de vos proches lors des élections communales à venir. C’est ensemble que nous pourrons faire de notre ville ce dont nous rêvons qu’elle soit.

 Dans l’espoir d’avoir su vous convaincre de la force de mon engagement et de la sincérité de mes convictions, je vous prie de recevoir, Chère Electrice, Cher Electeur, mes salutations les plus cordiales

 

                                                                                                                            Stéphane RIAND

 

Sur la route des nouvelles énergies

« Nouvelles énergies », c’est le slogan du PLR pour les prochaines élections communales. Et la preuve -finalement – que l’Alliance de Gauche a su choisir avec pertinence et clarté le premier ses thèmes de campagne : les crèches.

Les nouvelles énergie, par excellence, sont nos enfants, les enfants de chez nous, les enfants d’ailleurs, les enfants des autres, les enfants des nôtres, les enfants de Sion, ici et maintenant. Les enfants sont les forces de créativité de demain, ceux-là mêmes qui nous épauleront demain, qui sauront oeuvrer, mieux que nous ou autrement, pour le bien de la cité.

Les nouvelles énergies de demain, ce sont tous ces enfants qui aujourd’hui, avec leurs parents demandent depuis plusieurs années plus de places dans les crèches, plus d’espaces, plus de lieux, plus de moyens. Et plus d’égalité.

Les enfants d’ici et de maintenant, à Sion, sont les enfsnts de tous, des riches et des pauvres, des intellos et des ouvriers, des familles unies ou décomposées, des basanés et des blancs de peau, des fonctionnaires et des indépendants, des jeunes et des moins jeunes, des musiciens et des sportifs, des votants et des abstinents. Les enfants, nos nouvelles énergies, ces créateurs par excellence du lien « soucial », doivent pouvoir réunir sous une même bannières les responsables de la cité.

Et ces nouvelles énergies, nos enfants d’ici et de maintenant, la cité doit pouvoir les accueillir chaque jour dans des lieux de vie et d’accueil à des conditions financières acceptables pour tous.

La cité, jeunes et vieux confondus, femmes et hommes réunis, doivent oser l’impossible (le réel) : la gratuité d’accès dans les crèches.

Sion, avec nos enfants, c’est ici et maintenant.

Notre programme

Social : développer des lieux d’accueil pour la petite enfance et les aînés

  • créer de nouvelles structures d’accueil pour la petite enfance et les aînés dans les différents quartiers de la commune
  • réduire les frais de crèche pour les bas revenus

 

Logement : assurer un logement abordable pour tous

  • encourager la construction de logements à loyers modérés
  • développer des habitations qui créent du lien entre les générations
  • faciliter la création et le financement de coopératives de logements

 

Mobilité : réduire l’utilisation de la voiture au centre-ville pour rendre la ville de Sion encore plus conviviale

  • construire de nouveaux parkings périphériques reliés au centre-ville par des bus navettes
  • développer les parcs à vélos, ainsi qu’un vrai réseau de pistes cyclables permettant des déplacements sécurisés

 

Energie : réduire la consommation et produire des énergies renouvelables

  • relancer une campagne de diagnostic énergétique des logements privés
  • promouvoir et subventionner les rénovations d’habitations qui tiennent compte de l’efficience énergétique et les installations solaires thermiques
  • favoriser le développement du bois-énergie

 

Economie : intégrer l’énergie et le tourisme pour un développement durable

  • développer les centres de compétences pour les énergies renouvelables à Sion, notamment dans le cadre du projet « Campus »
  • promouvoir l’implantation de deux hôtels dans les secteurs « gare » et « vieille Ville »
  • promouvoir le concept de Sion « capitale culturelle » et de Sion « porte d’entrée » aux stations de montagnes

 

Agglomération : dépasser le cadre communal

  • développer en partenariat avec les autres communes un réseau de transports publics d’agglomération
  • intégrer la région sierroise afin de créer une agglomération pour le Valais central

 

Culture : rendre la formation artistique accessible à tous

  • augmenter de manière substantielle la contribution de la Ville à l’écolage des élèves des écoles artistiques
  • mettre à disposition du Conservatoire et de l’EJMA des locaux adaptés
  • construire une vraie salle de concert
  • doubler le budget culturel de la Ville

 

Intégration et sécurité : offrir une ville accueillante et sûre

  • créer une « Maison des peuples »
  • renforcer les synergies entre les polices cantonales et municipales
  • renforcer les moyens pour l’éducation de rue

 

Quartiers : favoriser la rencontre dans les quartiers

  • prévoir un lieu de rencontre couvert pour chaque quartier
  • soutenir les associations de quartiers

 

Institutions : favoriser l’efficacité et la transparence

  • abaisser le nombre de conseillers municipaux à 9
  • réinstaurer le principe d’un journal d’information de la commune (en ligne et sur papier)