Le chien est-il vraiment le meilleur ami de l’homme ?

La problématique de la LVPA n’est pas sans intérêt pour la Commune de Sion :

–       La LVPA existe depuis plus de 50 ans

–       La LVPA compte plus de 2500 membres-cotisants (20 à 30 fr. par an)

–       La LVPA accueille en permanence 50 chiens et 120 chats

–       Le budget annuel de la LVPA est de près 450’000 francs

–       Les recettes sont insuffisantes. Chaque année, la LVPA doit financer une perte oscillant en moyenne entre 50’000 et 100’000 francs

–       La LVPA est reconnue d’utilité publique

–      La LVPA accueille tous les animaux qui lui sont amenés, tant par la police que par les privés

S’agissant de la ville de Sion, il ne faut pas oublier les points suivants :

1)     le règlement communal de Sion, sous le chapitre « police des habitants », met en évidence à l’article 45 l’existence d’une fourrière. Celle-ci n’existe pas. Elle est assumée par la LVPA.

2)     depuis 2012, le produit de la vente des médailles de chiens est destiné uniquement aux communes. Dans son message du 27 mars 2002 accompagnant le projet de la Loi d’application de la loi fédérale sur la protection des animaux, Le Conseil d’Etat valaisan a clairement mis en évidence « l’affectation ciblée des recettes provenant de la perception de l’impôt sur les chiens ». Les montants perçus par l’impôt sur les chiens doivent servir en partie aux intérêts des assujettis. Le canton et les communes DOIVENT participer aux efforts des refuges. La ville de Sion encaisse des montants considérables au titre de l’impôt en relation avec la détention des chiens. Un pourcentage raisonnable de cet impôt doit être reversé aux refuges reconnus d’utilité publique et acceptant les animaux amenés par la police et les privés

La ville de Sion doit contribuer aux charges du refuge de la LVPA d’Ardon. Sa contribution actuelle, 3’000 francs par année, est manifestement insuffisante.

La décision de la ville de Sion devra également être motivée par le fait que la LVPA salarie près d’une dizaine de personnes par année. Elle forme, en plus, des apprentis. Il s’agit parfois de jeunes qui, à défaut de l’obtention de ce certificat, auraient de la peine à s’intégrer professionnellement dans d’autres structures.

Loup sera « mon ambassadeur » auprès du Conseil communal de Sion, afin que la ville décide, une fois pour toute, d’une allocation annuelle raisonnable.

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