Archives mensuelles : septembre 2012

« Oui je le veux ! »

Se présenter comme candidat à un Conseil municipal, c’est dire simplement : oui, je le veux. Je veux m’engager pour la cité pour une durée de quatre ans. Pour une législature. Tel est le sens de mon engagement. Dans le sens du projet défendu par l’Alliance de Gauche et dans un esprit de vraie collaboration ou de franche opposition avec toutes les personnes qui seront élues à cette fonction. Et dans le respect des positions divergentes et d’un souci de la préservation ou de la régénération du lien social.

« L’eau ça mouille »

Y a Michel (?) qui m’a dit que …

… le caillou est vert (??),

… l’argent est radicalement bleu (???),

mais la ruine, la ruine, elle, a été, est, sera, toujours rose (????)

Michel a oublié, sans rougir, de nous signaler encore que les cheveux ça pousse.

Et que la guerre c’est moche.

 

(?)   Rothen

(??)   On le croyait orange …

(???)   On croyait les billets verts.

(????)   Mais c’est la vie qu’il faut voir en rose, Ô divin Cactus ! C’est de la rose valaisanne, et non de la tulipe hollandaise, noyée par la royale orangeade sarkosiste, dont il faut te préoccuper.

« Ma conviction »

Où sont les femmes ?

Où sont les femmes en politique ?  

Où sont les femmes dans l’administration ? 

Les faits sont implacables. 

Une seule femme, socialiste, au sein du Conseil d’Etat.

Aucune femme n’exerce la fonction de chef de service à l’Etat du Valais, qui en compte tout de même 50 dans ses rangs !

La solution doit être « radicale » aux yeux du socialiste que je suis, aux yeux de l’Alliance de gauche qui propose quatre candidats aux municipales sédunoises, en respectant la plus stricte parité : deux hommes, deux femmes. 

La solution doit être mathématique : il faut imposer des quotas, il faut oser imposer un minimum de 25 % de femmes dans la politique et au sein de l’administration, qu’elle soit communale ou cantonale.

La ville de Sion, qui déjà a accompli quelques efforts dans cette direction légitime, pourrait faire plus, et cela passe obligatoirement par la création de places supplémentaires dans les crèches et les UAP. En effet, comment les femmes pourraient-elles s’investir professionnellement si la société ne leur offre pas les moyens concrets de le faire ? 

L’Alliance de Gauche (Liste 1) s’engage dans ce sens, afin de favoriser le travail des femmes et leur présence en politique, ce qui équivaut à respecter leurs droits.

 

www.alliancedegauche.ch 

www.riand.ch

 

« Je réfléchis … »

Je réfléchis à la transparence électorale.

La démocratie en Ville de Sion gagnerait-elle en transparence, en équité, en visibilité, si les partis étaient contraints lors des élections municipales à limiter leur budget à un montant fixe versé par la collectivité ?

Et puis : que signifie sur le plan du développement concret de la démocratie locale que les partis ne semblent pas vouloir faire preuve de transparence dans la champ de leurs finances internes ?

Un exemple ? Qui peut croire par exemple que le budget réel du PLR à Sion se limite à la somme avouée par Marcel Maurer lors du dernier débat à Canal 9, soit quelque 100’000 francs ?

Un autre exemple ? Un Conseiller municipal de Sion avoue un budget pour le PDC local de 60’000 francs. Un de ses camarades de parti, le même jour, me dit : « Notre budget est très exactement de 120’000 francs ».

Les Verts et la Gauche, aux budgets limités, doivent faire preuve d’imagination pour pouvoir lutter contre les mastodontes de la finance sédunoise.

Il n’est pas sûr que la démocratie a à gagner de ce fossé qui existe entre les moyens des uns et des autres. La démocratie, c’est le débat, la contestation, la convergence ou non des points de vues exprimés. Ce n’est assurément pas le placardage à tout-va et la diffusion à grands frais de videos sans autre contenu que culinaire.

Mais il est vrai que créer du contenu pendant une campagne, cela exige de la pensée. Donc du travail. Et les paresseux, chez l’être humain, appartiennent à toutes les couches de la vie de la cité. Même à la classe politique.

Créer un slogan « Nouvelles énergies », « La résolution orange », « Sion, c’est ici et maintenant » exige bien moins d’efforts que de penser le Sion de demain.

Et c’est pourtant cela que l’on demande à un politique, bien au-delà d’un simple jeu de miroirs.

 

« Planète foot ! »

 

Bastien, de BSRNews, a interviewé mon maître hier soir sur son amour du foot. J’ai compris – enfin – pourquoi il aimait ce sport et le FC Sion. Franchement, je vous invite, dans le courant de la journée, à voir cette video. Ce n’est pas de la langue de bois, ni d’ailleurs le langage d’un politique.

 Bastien n’est pas encore réveillé. Il n’a pas pu mettre encore en ligne la chose.

Et il a même oublié ma balade matinale. Il ne doit pas aimer la pluie, le bougre.

« Bas les pattes, Franz ! »

Comme beaucoup de Valaisans, j’ai craint que Franz Weber ne veuille détruire le bâti existant. Et que je ne pourrais plus courir sur les Bas de Anzère ou sur les Hauts d’Arbaz, dans un lieu magique. Et puis j’ai appris que le bâti ne serait probablement pas touché par l’ordonnance de Franz. Mais j’étais prêt à renoncer à folâtrer dans les hautes herbes de l’été ou parmi les bottes de foins de l’automne. Et aussi prêt à envisager de rénover la chose pour y inviter mes amis et ceux qui veulent l’être.

Franz, dit-on sur les Hauts de Veysonnaz et de Nendaz, a fait du mal au Valais. Mais Weber, lorsqu’il combattait les FA 18 dans les zones touristiques plaisait aux Valaisans du tourisme. Et si tout cela, les bousculades entre voisins et les cris de colère des promoteurs n’étaient pas un peu notre fait ? Et si nous avions participé à travers nos élus communaux à cette débandade dans l’aménagement du territoire ? Et si nous devions simplement, entre nous mais en ne fuyant pas les paroles des Verts, ni celles de ceux de la Gauche ou celles favorables à un autre tourisme intelligent et moins cimenté, envisager une autre forme de développement. Un développement plus urbain, une approche plus « glocale » (globale-locale) des opportunités que nous devrions développer ensemble, entre gens des villes et gens des montagnes.

Et si, comme le suggérait François Dayer lors du débat sur Canal 9 le 9 septembre (diffusion dès demain soir), les villes, ensemble, celles du Bas et celles du Haut, avec celles du Centre, prenaient vraiment le leadership du canton pour emmener le Valais vers une autre route, celle que nous initierions pour nos enfants ?

 

« Je ne suis pas une peau de vache »

Vincent Fragnière, sur Canal 9, dans le cadre du grand débat sur les élections communales à Sion du 14 octobre 2012, m’a interrogé : « N’êtes-vous pas jaloux du PLR dont les videos sont vues par plus de 2000 personnes alors que les vôtres ne le sont que par quelque 50 personnes ? »

Ma réponse, en substance, fut simple : la politique est-ce pour les élus de transmettre aux autres leur art de faire mariner la truite et d’éviter d’embrouiller le citoyen avec du vrai contenu ?

A l’Alliance de Gauche, nous pensons que la politique, c’est l’art de cerner les priorités, de fixer des projets dans ce sens et de les faire avancer réellement.

J’ai tenté sur L’1dex (www.1dex.ch), avec plus de dix autres rédacteurs, d’exprimer un Valais plus critique et plus libertaire. Aujourd’hui nous sommes chaque mois suivis par quelque 6’500 personnes. Ce n’est pas rien.

« Il est où ? Sur un canal neuf ? »

 

Ce soir, à la Brasserie du Grand-Pont, à Sion, dès 20 heures, ce sera le grand et double débat en en relation avec les élections communales du 14 octobre prochain.

Deux thèmes y seront abordés : 1) « une présidence PLR à Sion, et alors ? »; 2) « peut-on vivre sans aéroport à Sion ? ».

Florian Chappot, riche d’une expérience de deux législatures au législatif communal, défendra la position de l’Alliance de Gauche et assumera ses positions personnelles sur la dernière législature.

Je traiterai, pour le compte de l’Alliance de Gauche, du sujet controversé de l’aéroport de Sion, de la présence des militaires, du coût d’exploitation, des modalités de gestion, des nuisances sonores et des conséquences à moyen terme pour la ville.

Une inconnue demeure : quand ce débat, réalisé dans les conditions du direct, sera-t-il diffusé ? Je n’ai pas une réponse à cette question. On m’a dit que la date prévue avait été fixée au 4 octobre 2012. Si cela est vrai, pourquoi une date si tardive ?

 

 

 

« Cherchez l’intrus(e) … »

Qui est l’intrus(e) ? Le chien rose ou les trois chiens blancs ? Loup, s’il savait lire et écrire, répondrait avec des mots de couleurs. Et pourquoi ne serait-ce pas, ce rose sur quatre, un signe ?

La femme valaisanne, dans le monde de la politique et de l’administration de chez nous, est ignorée.

 Sur 50 chefs de service à l’Etat du Valais, il y aujourd’hui très exactement zéro femme. En chiffres cela donne : 0 sur 50. Une sorte de record mondial.

Le 6 septembre, à Conthey, le PLR a donné à peine plus de 15 % de ses voix, à Lise Delaloye.

Ma solution, en dépit des aléas et des inconvénients attachés à une telle méthode, passe par la fixation de quotas.

25 %.

Toute autre solution en Valais vise au maintien de l’exclusion réelle de la femme de la chose publique.

 

 

 

« J’aime les canards. Pas eux. »

Sion est en manque d’espaces verts. « Je me balade parfois à Mont-d’Orge » dit Loup, qui n’aime pas les canards.

Aimer le vert à Sion, c’est résoudre les problèmes de mobilité douce et choisir une politique d’aménagement du territoire conforme à une cité urbaine.

Ne pas anticiper alors même qu’on songe à une Sion forte de 50’000 habitants à moyen terme ne serait pas un acte responsable.

« J’aime lire … »

Quand je lis, je me sens vraiment bien. Je lis tout et son contraire. Je lis Voici et Platon. J’ai lu tout Simenon, enfant, puis les thrillers de Ludlum. Jean-Paul Sartre, dans Les Mots, dit avoir aimé Pardaillan; j’ai adoré ses aventures de cape et d’épée. Je lis le Canard Enchaîné et parfois même Le Figaro. Je lis le Nouvelliste. Je lis Titeuf et Lacan. Je lis Marx et Milton Friedmann. J’ai lu Baudelaire et Stendhal : comme quoi, on peut vraiment aimer lire des lectures obligatoires. J’ai lu La Chute de Camus, que tout magistrat devrait connaître, et j’ai adoré le Dictionnaire amoureux de la justice de Jacques Vergès. J’ai lu Enid Bliton et le club des cinq ou le clan des septs dans la bibliothèque rose; j’ai moins lu la bibliothèque verte. J’ai lu tardivement les oeuvres complètes de Guy Debord. J’ai même lu à la recherche du temps perdu. J’ai lu un peu la bible. J’ai lu de la jurisprudence et de la doctrine juridiques; j’ai appris par la suite que le droit était très souvent un instrument de domination suivante. J’ai lu un peu, mais à l’évidence pas assez, les dictionnaires. J’ai lu en grec Sophocle, mais j’ai vite abandonné cette langue. J’ai lu, en anglais, The catcher in the rye, de Salinger. J’ai lu Freud et à nouveau Lacan, indépassables. J’ai lu et collectionné L’Express, beaucoup et avec passion : j’ai tout déchiré lors d’un déménagement (quelle erreur !).  J’ai lu Charlie Hebdo et la Semaine sportive. J’ai lu Verlaine et un peu Lamartine. J’ai lu San Antonio et Tintin. Je lis Le Monde et Jacques Derrida (magnifique son séminaire La Bête et le Souverain). Je lis les petits trucs que m’envoie Jacques Kühni. J’ai même lu chaque mot de la thèse de Raphaël Brunner sur « l’esthétique musicale » (qu’il me pardonne, j’ai oublié le titre et le contenu). Je lis tout et son contraire. Je lis parce que j’aime ça. Certains font du vélo, jouent du violon, peignent, font du ski, des mots croisés ou du dessin; moi je lis. Pas assez, pas assez bien, mais je lirai encore très longtemps. Je lis L’1dex chaque jour en me levant (et je peste parfois contre Célestin le tardif). Je lis Despot qui sait écrire. J’ai lu la dernière libre opinion d’Oskar F. à laquelle la gauche se doit de répondre. Je lis les tweets de TintinFournier (qui a promis d’écrire un article pour L’1dex et qui ne sait peut-être pas que la fin de l’année approche). Je lis Le Nouvel Observateur et Le Point. Je lis car je suis lecteur.

« J’aime »

L’Alliance de Gauche, avant les autres, lors des dernières législatures, a tenté de promouvoir la mobilité douce en Ville de Sion. Cet objectif est l’un des trois thèmes centraux de l’AdG pour la prochaine législature.

Les Verts, quant au contenu, sont dans la droite ligne de l’AdG. Pour le faire savoir, ils disposent des vélos verts à travers la ville de Sion. Loup, avec son fouloir rose, les y a rejoints.

Le PDC, et sa résolution orange, affirme dans son programme que l’employé sédunois doit disposer de pistes cyclables pour accéder à son lieu de travail.

Le PLR, dont le président Marcel Maurer est un adepte depuis longtemps de la mobilité douce, qui a d’ailleurs formé son image sur une ville de Sion verte et libérale, ne saurait être contre un tel projet même s’il semble préférer en campagne l’art culinaire à la pratique du vélo.

C’est donc très simple : tout le monde est d’accord sur le concept de mobilité douce.

Mais, après la résolution, aussi bonne soit-elle, et même de couleur orange, il convient de passer à des actions.

On peut résumer la chose ainsi : foin de résolution, de l’action !

 

« Y a quelqu’un qui m’a dit … »

« Il y quelqu’un qui m’a dit … » d’aller vérifier la salubrité des toilettes de Mont-d’Orge. J’y suis allé. J’y ai mis mon nez. Et, sans rire, il y avait une classe d’élèves qui s’y promenaient. Personne peut-être n’avait besoin d’y aller.

Je laisse ici la parole à Opale qui m’avait écrit ce très beau texte qui commence ma journée. Voici ses mots :

« Ça commence comme une doléance,
ça finit en gratitude, Loup.

Les toilettes turques du site de Montorge, Loup…Les toilettes turques pour les hommes, les femmes, les valides, les handicapés, les adultes, les enfants…

Je sais, on a tout essayé, les toilettes publiques c’est ingérable, on peut rien faire, ailleurs c’est pire…Tout de même…
2 visites en 10 ans. La première fois, nous étions dans un convoi de 6 à 7 esquintés d’une clinique du Valais central. Le site avait été choisi pour la sortie hebdomadaire: tour du lac et montée dans les villages de Savièse pour les plus vaillants. Notre état de santé très bancal nous avait contraint à faire connaissance avec les toilettes turques de Montorge.

Entre parenthèses, nous avions découvert la rareté des bancs publics sur Savièse. Voilà du symbolique qui dit beaucoup.

La deuxième, vendredi passé après-midi. Nous sommes arrivés en même temps qu’un minibus de Transport-Handicap. Tilt! Nous avons vérifié que les toilettes turques existaient toujours…C’est bien le cas. C’est un modèle économique pour la ville: les gens en ressortent très vite!

Un méchant prétendrait que les toilettes turques du site de Montorge constituent une métaphore de la ville de Sion mais bon, l’outrance expose à être injuste. Le Conseiller communal responsable ignore probablement l’existence de ces toilettes. Il n’a jamais été contraint de les utiliser, ça c’est certain. C’est dans cette ignorance hautaine des élus que Sion mérite le qualificatif d’aristocratique.

Si ce n’est pas pour les handicapés, au moins pour les enfants! On peut poser sans risque que chaque classe enfantine et primaire sédunoise effectue au moins une sortie annuelle à Montorge. « Maîtresse, j’ai besoin d’aller aux toilettes… »

Trop cher? Je sais, c’est le discours des majoritaires et des PLR, tu sais, ceux qui se disent frères au micro de Canal9 par l’entremise de Rothen et Tavernier. Les premiers font 40 millions de cadeaux fiscaux et Nantermod somme les deuxièmes, avant les primaires, de dire quand ils vont baisser les impôts.

Et pourtant … pour 6’000 frs brut annuels, pour donner un chiffre, il se trouverait quelqu’un pour ouvrir, fermer et entretenir un tel lieu sous une forme décente. C’est cher pour pareil site? Avec une telle fréquentation? Misère de misère…

On peut pas toujours ronchonner, Loup, et aujourd’hui, je veux dire du bien des balayeurs qui ont en charge le quartier de la Gare. Ils font un travail sensationnel que j’apprécie chaque jour. Merci!

Je veux dire du bien des jardiniers de la ville qui font de Sion-Est un ravissement, pareil pour les ronds-points et autres avenues. Les pauvres, ils doivent combler 20 ans d’incurie pendant lesquels des images hideuses n‘ont cessé de s‘imprimer sur les rétines sédunoises. Merci!

Les balayeurs et les jardiniers, voilà 2 forges où le miracle s’accomplit chaque jour à Sion. Ils impriment la direction qualité de vie. Aux résidents-contribuables, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Il est là le passage, Loup. Ils le font pour nous, Loup. Grâce à eux, Sion est chaque jour un peu moins carencée affectivement. Mais elle revient de loin.

Quant aux autres services communaux…nous aurons l’occasion de t’en reparler puisqu’apparemment le citoyen ne te fait pas peur.

Veille sur toi. »

« O Justice … si tu savais, si tu pouvais, si tu m’entendais, si tu écoutais … »

Dans mon autre billet du jour (« Pas cool non, elle mange toute seule. Maman travaille »), j’invoquais entre les lignes le temps si long qui ne parvient pas à faire bouger les choses pour améliorer la situation des crèches en Ville de Sion.

Dans mon métier, je sais la lenteur si lentement lente des procédures, des lenteurs qui sont autant d’atteintes aux justiciables, des lenteurs qui touchent en plein coeur les citoyens, physiquement et psychiquement. Des lenteurs contre lesquelles personne ne semble vouloir lutter.

Dans mon  métier, si je le pouvais, j’accélerais les procédures, j’apprendrais à certains à trier les dossiers, à savoir mieux les hiérarchiser et à établir un ordre des priorités.

Dans mon métier, je prônerais un contrôle de la magistrature (les Verts ont initié la chose qui semble stagner) : personne n’est parfait sur cette terre et un magistrat est aussi un homme.

Dans mon métier, si j’étais écouté je dirais la difficulté de juger, je lirais à certains La Chute de Camus, je dirais que la perfection n’est pas de ce monde et que la culture du doute est une nécessité.

« Pas cool, non. Elle mange seule : maman travaille »

Le problème des crèches est lancinant en Ville de Sion. L’Alliance de Gauche en a fait dans son programme le premier de ses engagements.

A l’Aula de la Planta, le PLR, par Philippe Varone, interrogé par Vincent Fragnière, a imaginé une ville de Sion habitée en 2025 par quelque 40’000 à 50’000 personnes. D’autres intervenants ont anticipé une population de 60’000 à 70’000 âmes. On imagine mal cette population sans nouveaux enfants.

Or, à travers la législature, tous partis confondus, le manque de places à la crèche et dans les unités d’accueil pendant la journée est invoqué de manière récurrente par tous. Jean-Luc Follonier, Conseiller général PDC, et Juan Carlos Pallara, Conseiller général de l’Alliance de Gauche, ont démontré lors d’un plenum du Conseil général la déficience de la Ville de Sion dans ce domaine.

Sion a une capacité d’accueil actuellement de l’ordre de 1,3 0/00. Sierre le double. Osons imaginer une capacité d’accueil à moyen terme de 2,5 0/00 (rêve de pragmatique) et construisons et aménageons ensemble de nouvelles places de crèches : je m’engage personnellement à ne pas oublier lors de la prochaine législature cette promesse.

Le PLR l’a démontré : la Ville de Sion est saine financièrement; ainsi l’argument des « sous » dans un domaine si sensible peut céder le pas à une réflexion approfondie sur la question de la construction de nouveaux bâtiments pouvant abriter des lieux de crèches.

Les discussions théoriques ont eu lieu, passons tous ensemble à la pratique.