« O Justice … si tu savais, si tu pouvais, si tu m’entendais, si tu écoutais … »
Dans mon autre billet du jour (« Pas cool non, elle mange toute seule. Maman travaille »), j’invoquais entre les lignes le temps si long qui ne parvient pas à faire bouger les choses pour améliorer la situation des crèches en Ville de Sion.
Dans mon métier, je sais la lenteur si lentement lente des procédures, des lenteurs qui sont autant d’atteintes aux justiciables, des lenteurs qui touchent en plein coeur les citoyens, physiquement et psychiquement. Des lenteurs contre lesquelles personne ne semble vouloir lutter.
Dans mon métier, si je le pouvais, j’accélerais les procédures, j’apprendrais à certains à trier les dossiers, à savoir mieux les hiérarchiser et à établir un ordre des priorités.
Dans mon métier, je prônerais un contrôle de la magistrature (les Verts ont initié la chose qui semble stagner) : personne n’est parfait sur cette terre et un magistrat est aussi un homme.
Dans mon métier, si j’étais écouté je dirais la difficulté de juger, je lirais à certains La Chute de Camus, je dirais que la perfection n’est pas de ce monde et que la culture du doute est une nécessité.
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